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François Asselineau présente le rapport Europol

 

Rapport Europol pour l'année 2010 :

https://www.europol.europa.eu/sites/default/files/publications/te-sat2011.pdf

 

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19/07/2012

 

Une fois le principe fondamental dévoilé par les statistiques d'Europol, à savoir que le terrorisme "islamiste" n'existe pas en Europe, comment dès lors envisagé l'explosion d'un bus transportant des touristes israéliens en route vers leur hotel sur les bords de la mer noire en Bulgarie ?

La première hypothèse qui vient à l'esprit, classique et souvent efficace, est celle des Usual Suspects. Puisqu'il existe un service de renseignement dont la mission est de convaincre l'opinion internationale de la réalité de l'antisémitisme et de la menace islamo-fasciste, il est donc tout naturel que ce service recoure à des opérations sous faux drapeau à l'image de l'attentat de la rue des Rosiers au début des années 80:

 

Israel probable author of Bulgaria false flag operation

http://www.presstv.ir/detail/251969.html

 

Le site Kavkaz Center, qui reste à ce jour encore accessible, propose une hypothèse plus subtile et plus élaborée. Cette hypothèse attire d'autant plus l'attention que la subtilité dont fait preuve dans ce cas Kavkaz Center, se démarque radicalement des tournures d'une communication plus grossière et plus habituelle pour ce site qui n'hésite pas à se faire la voix des Banksters en ce qui concerne la question syrienne.

Pour élaborer cette hypothèse, il faut remarquer que bien que les victimes aient été des colons issus des territoires occupés, les mouvements de résistance palestiniens n'ont toujours pas revendiqué l'attentat.

Puis en citant une source bulgare, l'article nous apprend que l'engin explosif était placé dans la soute à bagages du bus, laissant supposer que la bombe aurait pu accompagner les victimes depuis le début de leur voyage.

Dernier point, et non du moindre, en citant une source polonaise le site de la résistance tchétchène à la sauce CIA, met en avant un contentieux opposant Israël et la Bulgarie dont des banques abriterait des comptes du Hezbollah libanais.

Ce serait alors une opération du Mossad, préparant un attentat contre les banques incriminées, qui aurait mal tourné...

Ce caractère accitendel suppposé trouve une confirmation dans une déclaration des autorités bulgares relatée par le site IntelNews.org. Elles n'ont en effet reçu aucun rapport d'alerte de la part des services de sécurité israéliens. L'événement semblait donc parfaitement inattendu...

 

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Note sur Kavkaz Center

Se présentant comme le porte-parole de la résistance tchétchène, ce site dont le serveur se trouve en Suède n’a toujours pas été fermé, et ce malgré les efforts répétés des autorités russes pour faire taire cette voix dissidente. Bien qu’une résolution ait été prise par le Conseil de sécurité de l’ONU, et même s’il est parfois difficile d’accès, le site continu de diffuser normalement et semble donc bénéficier de protections efficaces.

http://fr.rian.ru/world/20120510/194652577.html

Nous avons remarqué plus haut l’étrangeté de la position du site en ce qui concerne l’affaire syrienne. Sous couvert de solidarité entre les membres de l’Oumma, le site tchétchène affiche un soutien sans ambiguïté pour la nébuleuse Al-quaeda et donc, de facto, pour les forces de l’empire des Banksters de la City et d’ailleurs. Cette position pour le moins paradoxale et surprenante se trouve confirmée quand on aborde le problème du génocide des Palestiniens.

La recherche de l’occurrence « Palestine » effectuée sur le site (Palestine site: http://www.kavkazcenter.com) fournit un résultat tout à fait surprenant:

 http://www.kavkazcenter.com/eng/content/2010/03/19/11674.shtml

Ce résultat pousse à dire que la crise en Palestine ne constitue forcément pas pour le site tchétchène une préoccupation insoutenable.

L’article en question, daté du 19 mars 2010 et signé par Ruslan Sinbarigov, nous donnera l’explication de cette bien étrange désinvolture.

L’auteur de cet article, sans citer sa source, reprend une « question rhétorique » formulée par « un journaliste australien » nommé « Brett Stephens. » Avant de voir plus en détail en quoi consiste cette « question rhétorique », il n’est pas inutile de constater que si « Brett Stephens » est effectivement australien, il n’est en revanche pas journaliste mais joueur de football ! Cependant, il existe bien un journaliste réputé du nom de « Bret » Stephens. Editorialiste au Wall Street Journal, rédacteur en chef au Jerusalem Post, Bret Stephens, exprime des opinions de faucon fanatique en ce qui concerne la politique étrangère israélienne :

« Why hasn't Israel bombed Iran yet? »

Voila comment Kavkaz Center voudrait faire passer un neo-con hystérique pro israélien pour un joyeux footballeur australien.

La nature de la « question rhétorique », formulée à l’époque du massacre Gaza (opération plomb durci) ne fera que renforcer cette très nette impression de tropisme israélien :

Why is Chechen blood cheaper than Palestinian?

« Keeping in memory the fact that in both cases Muslims are being killed by non-Muslims, Stephens typed the words Palestine and genocide into Google. Search engine found in the Internet 1, 630, 000 results satisfying the search query.

At the same time, the combination of Chechnya and genocide gives only 245,000 results. »

La jalousie médiatique ou « la compétition victimaire » dont fait preuve Kavkaz Center quand il aborde le génocide des Palestiniens…laisse un arrière goût de déjà vu !

 

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 Dernière mise à jour : le 27 février 2013

 

 

 

 

 

 

 

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